@carpi4ever :
oui et non.
Il est effectivement probable qu'une CAP refuse une mutation après seulement quelques mois dans la structure. Sauf que en parallèle, il est important de pouvoir montrer que la structure de départ ne pouvez pas ignorer le désir de mobilité de l'agent et une demande de mobilité est une excellente preuve en soi.
Il est également important de le notifier lors de l'entretien professionnel annuel.
Avoir une mobilité refusée n'est pas non plus une défaite en soi, ce n'est en rien grave, d'autant plus si on s'y attendait.
De plus, suivant les contextes, une mobilité peut fonctionner plus rapidement que prévu.
Une collègue a eu sa mutation pour rapprochement de conjoint à 1an et 6 mois dans la structure, malgré un avis défavorable de la structure d'accueil (mais sans justification concrète). Dès son arrivée elle avait fait mention de se rapprocher le plus vite possible de son conjoint. La CAP a notamment considéré que la structure de départ ne pouvait pas ignorer son souhait, étant donné qu'elle en était à sa troisième demande de mobilité.
Une CAP est là pour arbitrer, c'est son utilité car le facteur humain est important à prendre en compte dans une mobilité; si ce n'était pas le cas, elle ne servirait à rien: il suffirait de confier ça à un logiciel informatique qui coche les cases et si une manque refuse de façon automatique.
Bref, il ne faut pas hésiter à s'en servir, surtout qu'une mobilité n'est pas quelque chose de très compliqué à faire d'un point de vue administratif.
En parallèle, cela n'empêche pas d'être investi sur son poste par contre
