Adextre a écrit : ↑02 mars 2017 12:09
Bonjour à tous !
Je vous fais un petit retour de mon passage pour les dernières épreuves.
Convoqué à 7 h 45, parti deux heures et demie plus tard.
On a été accueilli par deux personnes qui nous ont emmenés dans une salle. Parmi le groupe de candidats, une vingtaine de personnes dont deux femmes et une majorité d’hommes en costume cravate (je pense que c’est un gros plus, ou en tout cas pas un « moins »…).
Après les quelques formalités (appel), on a commencé par le TQRI.
Comme prévu, l’épreuve comporte 40 questions et il faut donner les réponses au moyen d’un boitier électronique. Concrètement, toutes les 30 secondes, une nouvelle question apparaît. Une image est affichée et il faut répondre à une question en rapport avec l’image. Parfois, l’image disparaît au bout de 10 secondes. Il faut donc de la mémoire et être observateur, car beaucoup de questions consistent à trouver le nombre de différences entre deux illustrations.
Pas grand-chose à dire sur cette épreuve, beaucoup l’ont déjà décrite. Il y a des questions plus dures que d’autres, et il est parfois difficile de savoir si on a bon ou pas (« est-ce que j’ai raté une différence ? »). Petit souci malheureusement pour une question : le boitier ne voulait pas enregistrer ma réponse. Apparemment je ne suis pas le seul dans ce cas. J’ai donc perdu un point sachant que j’étais sûr de la réponse. Dommage.
Ensuite, quelques candidats sont appelés dans l’ordre de la liste d’émargement. Certains commencent par l’oral avec le jury, d’autres par la conversation en anglais. Les candidats appelés sont conduits dans un autre bâtiment et attendent leur tour. Il y a quatre jurys et chaque candidat s’en voit attribuer un. Avant notre passage, on nous demande de consulter la liste des membres de notre jury pour s’assurer qu’on n’en connaisse aucun.
J’ai commencé par l’oral. Un membre du jury vient me chercher et m’emmène dans la salle. On échange quelques mots sur le trajet ; je le trouve sympathique. J’entre dans la salle, les trois autres membres du jury me disent bonjour, je leur réponds ; on m’invite à m’installer et sans préambule, sans que quiconque ne se présente, on me demande de présenter mon parcours et mes motivations. Je m’exécute. J’aurais pu mieux faire mais je m’en suis bien sorti, du moins si je me fie à mon ressenti… Vont suivre quelques questions sur mon bref exposé.
Visiblement, mes motivations n’était peut-être pas assez convaincantes. J’ai beaucoup parlé de terrain, alors on m’a demandé si j’étais près à faire des gardes statiques. J’ai répondu que oui, justifié, et on a enchaîné sur la suite.
J’ai eu droit à des questions sur mon choix de gardien de la paix plutôt qu’officier ou commissaire vu que j’ai un bac +5. Logique, je m’y attendais.
Puis on me demande si mon niveau d’étude n’est pas un problème, notamment en école dans mes rapports avec les autres élèves. Je réponds. Après ma réponse il y a un petit blanc… alors je continue de me justifier. Je me demande si mes réponses sont satisfaisantes.
Viennent ensuite des mises en situation classiques, déjà rapportées sur ce forum : lors d’un contrôle routier, vous tombez sur un ami qui n’a pas sa ceinture. Que faites-vous ? Puis, un collègue pique de l’argent au domicile d’un homme qu’on vient de retrouver mort. Que faites-vous ? Il faut être pragmatique et « déontologique ». On m’a demandé des précisions, changé un peu les situations pour voir comment je répondais. J’ai répondu sans que ça ne soulève de remarque particulière parmi le jury. J’espère que c’est bon signe.
Suivent des questions d’actualité : quelle actualité retenez-vous de ces derniers jours ou dernières semaines ? Autre question : que pensez-vous de l’« affaire Théo » ? (sans la nommer comme ça, mais c’est ce que je comprends) Pareil, des questions auxquelles on pouvait s’attendre.
J’ai eu droit à des questions sur ma personnalité : mon point fort pour la police et mon point faible.
On me demande quel est le film que j’ai vu en dernier au cinéma. De quoi ça parle ? Je commence à raconter mais le bip sonne, on me coupe, fin de l’épreuve. 25 minutes, déjà ? Ça passe super vite. On me remercie et on me demande de quitter la salle. Je crois me souvenir qu’il y a quelques sourires discrets parmi le jury. Je ressors assez content de cette épreuve, mais pas totalement confiant. Parfois ça se passe bien et puis on nous met 4/20…
Retour en « salle d’attente » pour 10 minutes puis direction l’anglais. On me demande de me présenter, de dire ce que je veux faire dans la police, quelques questions et voilà, rien de bien difficile. La personne qui m’a fait passer était sympa et n’était pas là pour me casser, on a même rit un peu. À la fin de l’épreuve, on a échangé quelques mots en français et…
Terminé !
Rendez-vous le 13 avril… Et bon courage à ceux qui doivent passer !