Cas 4 :
Outre ce qu'indique LivAllison, je dirais : prévenir quand même le chef de pôle en congé (le cas étant important) ainsi que le chef du pôle GP ou /et le chef de la division SPL(on est dans une trésorerie, donc cela ne relève pas de la division des professionnels), qui pourra peut-être nous fournir des renseignements sur cette trésorerie.
On peut aussi envisager une visite sur place, en compagnie du médecin de prévention, pour se rendre compte de la réalité du problème et faire acte de présence.
Je rajouterais également la rédaction et l'envoi au chef de service d'une note sur le droit de retrait, qui relève de la responsabilité individuelle de chacun des agents.
Outre le télétravail, si les problèmes sont réels, on peut aussi envisager du travail à distance dans d'autres bâtiments de la DDFIP.
Cas 5 :
D'abord, savoir combien de temps on est prévenu à l'avance : une ou deux semaines ou un ou deux jours (les cas pratiques manquent souvent de précision, ce qui nécessite d'émettre plusieurs hypothèses et parfois plusieurs solutions) ? Ensuite, de quelles natures sont ces absences ? Certaines peuvent-elles être annulées ? Si oui, c'est la solution à privilégier. Les agents qui accepteraient d'y renoncer pourraient par exemple être prioritaires pour de prochains congés.
Si non (et ça sera probablement non...), d'abord faire un point : combien d'agents restant ? Dans quels secteurs ? Les agents restant sont-ils polyvalents (certains agents du recouvrement peuvent connaître l'assiette par exemple) ? Dans cette hypothèse, ils pourraient être détachés ponctuellement de leurs missions non prioritaires, étant entendu que la campagne est une priorité absolue.
Autres solutions : d'une part les EDR, s'il y en a de disponibles. D'autre part, le SIP est-il seul dans son bâtiment ? Si non, pour l'accueil, par exemple, d'autres services (PCRP, autre SIP) pourraient lui apporter une aide ponctuelle, notamment en ce qui concerne l'accueil. Pour celui-ci, il faudrait appliquer avec fermeté les consignes liées à l'accueil sur rendez-vous, afin de limiter l'accueil physique aux cas où il est réellement indispensable.
On pourrait aussi envisager de limiter la participation du SIP à l'accueil téléphonique (renfort des centres de contact).
Ca, ce sont pour l'analyse et les solutions immédiates. Il faudra cependant éviter que cela ne se reproduise par la suite, et donc que le chef de service fasse attention aux absences et présences lors des moments forts de l'année.
Sur les restructurations, on peut argumenter (ce qui relève un peu de la langue de bois mais bon...) sur le fait que le NRP, en regroupant les services, permet justement de limiter les risques dans ce genre de situation, avec un plus gros service, donc des présents plus nombreux en valeur absolue et que l'on peut donc placer plus facilement sur des tâches prioritaires. D'ailleurs, ça pourrait être une bonne occasion de fusionner le SIP concerné avec un autre.