Si vous voulez mon avis, c'est bien que le sujet permette à ceux qui ont pu faire des bêtises dans leur jeunesse d'être rassuré mais, face à ce type de confrontation à votre situation, il n'y a que trois solutions :
* l'information : seul le bulletin n°2 fait foi lors de l'admission à un emploi public. Que vous voyez fiché dans des fichiers de police/gendarmerie, en qualité de victime, témoin ou auteur d'une infraction, l'Administration ne peut pas se fonder sur un avis défavorable pour vous refuser la nomination à un tel emploi.
Lire l'information du CNIL :
http://www.cnil.fr/index.php?id=1461
* l'nitiative : si vous constatez ou avez un doute sur le caractère vierge ou non du bulletin n°2, NE PERDEZ PAS DE TEMPS, et entamez la procédure adéquate (ou faites-vous assister) dans votre requête à destination du Parquet. Les procédures sont moyennement longues, et n'attendez pas d'être admissible car vous n'auriez pas le temps de passer devant le juge.
* la ténacité : n'écoutez pas les personnes qui vous condamnent à ne jamais être fonctionnaire pour les raisons évoquées plus haut. En France, la seule personne habilitée à vous condamner à cet effet est le juge, et rien ne vous empêche d'entamer un recours. Je dirais même plus : c'est un droit, et ce serait malheureux de ne pouvoir en joui, sous prétexte que l'on ne connaît rien au droit ou à cause d'erreurs de jeunesse...
Pour Leackim, il n'y a rien à craindre. Par contre si tu étais "fiché" et que, à l'issue de l'entretien de moralité, l'on découvre que "c'est de famille", je pourrais dire que ça commencerait à sentir le roussi...
Pour Philsia, rien à craindre,mais si tu nous a communiqués toutes les informations, tu serais normalement fiché au STIC.
Il faut éviter de systématiser les infractions. Certes, si vous êtes passés devant la justice pour les mêmes bétises, il y a des chances que votre bulletin n°2 soit marqué au fer rouge...surtout si vous n'avez pas d'avocat pour préciser lors de l'instance, la non inscription de l'infraction sur le bulletin n°2.
Donc, autant que faire se peut, prenez les renseignements auprès du Procureur (pour le bulletin n°2) et le CNIL (pour les fichiers de police).